
Parmi tous les dispositifs mis à la disposition des chefs d’entreprise, les systèmes de vidéosurveillance sont de plus en plus plébiscités. Ils permettent de filmer certaines zones de l’établissement ou certains postes de travail. Reliés à un système de télésurveillance, ils sont une arme efficace en cas d’effraction. La vidéosurveillance au travail est donc devenue courante.
Rassurer ses salariés
Installer un système de vidéosurveillance, revient à sécuriser son entreprise contre les vols, les effractions et, pour certaines entreprises, les vols de certaines données propres aux compétences de l’entreprise. La vidéosurveillance au travail permet de réduire de façon significative les cas de vols et de dégradations. Elle a un effet dissuasif qui ne doit pas être négligé. Par contre, la présence de caméras de surveillance doit être clairement indiquée. Ce signalement dissuadera d’éventuels éléments perturbateurs d’effectuer des actes de malveillance ou des délinquants de dérober ou détériorer quelque chose. En cas de passage à l’acte, les séquences filmées pourront être utilisées pour identifier le coupable. Elles serviront de preuves en cas de procédure judiciaire et/ou disciplinaire, si le fautif est un salarié.
Le moyen le plus efficace pour une meilleure appréhension de ce dispositif par l’ensemble du personnel est la communication. Soyez clair et transparent sur vos motivations. Expliquez que vous n’installez pas un outil de flicage. Insistez sur les avantages que votre entreprise tirera de ce dispositif et sur les incidences que cela aura sur le travail de vos salariés : un environnement sécurisé, une meilleure équité entre le personnel, une diminution des accidents de travail, un meilleur team-building…
Les dispositifs de protection des salariés
La réglementation de vidéosurveillance exige que chaque personne filmée ou susceptible de l’être soit informée de l’existence des caméras. Une simple pancarte du style « établissement sous surveillance vidéo » ne suffit pas. La pancarte ou la note de service doit indiquer aux salariés et au public l’existence du dispositif, le nom ou la fonction de la personne responsable et la procédure pour accéder aux enregistrements les concernant.
Concernant les salariés, l’information doit être individuelle. Cela signifie que le simple affichage sur un panneau ne suffit pas. L’information peut prendre la forme d’un avenant au contrat de travail, l’envoi d’une note de service à chaque employé…
Notez que l’on ne peut pas installer des caméras de vidéosurveillance dans toutes les parties de son entreprise. En effet, des pièces réservées à l’intimité des collaborateurs, comme les salles de repos ou les toilettes, ne peuvent en aucun cas accueillir un dispositif de surveillance.